LES RÈGLES POUR RÉUSSIR UN LOGO

C’est un design graphique qui permet de représenter officiellement une entité (que ce soit pour un clan, un artiste, une entreprise, un jeu, un sport, une personne, une marque, etc). Réussir un logo, c’est déjà faire le bon choix du design général, du code couleur et/ou de la typographie, tout en faisant en sorte que l’ensemble soit en parfaite harmonie avec l’entité représentée. À l’inverse si cette dernière entreprend des aménagements (matériels et/ou virtuels), alors il est fortement conseillé de prendre le logo en référence pour le développement de la charte graphique, qui sera un cahier des charges à utiliser comme référence pour le choix des couleurs de l’établissement, le packaging des produits, etc.

Sur le plan marketing, un logo doit permettre une rapide identification de l’entité qu’il représente. J’irais même jusqu’à dire que pour réussir un logo, il faut toujours garder à l’esprit que celui-ci doit être reconnaissable par un enfant. Bien entendu, il est possible qu’un logo respecte ce critère tout en étant moche et peut explicite… Ce qui aura un impact promotionnel négatif, même si l’entité qu’il représente est compétente dans son secteur d’activité. Il faut donc ajuster la balance afin de trouver le parfait équilibre entre “beauté” et “clarté”.

Ainsi il restera plus facilement en mémoire ; c’est pourquoi il doit être le plus minimaliste possible. Un logo peut avoir un design alambiqué en fonction d’une utilisation bien spécifique, mais cela doit rester exclusif.

Étant la représentation figurée d’une entité, celle-ci doit être clairement identifiable… Que ce soit en rapport au plan esthétique ou vis-à-vis du message véhiculé, chaque élément doit toujours être le plus explicite possible.

Réussir un logo c’est avant tout lui attribuer un maximum de 3 couleurs (hors noir, blanc et gris, qui ne sont pas des couleurs à proprement parlé). Un logo ayant une seule teinte existera en une déclinaison qui lui permettra d’être lisible sur tout type de support… Par exemple lorsqu’un logo est totalement noir, une version blanche du logo sera souvent créée (le logo sera soit entièrement blanc, soit sur un fond blanc,  soit avec un contour blanc).

Aussi simple soit-il, le design d’un logo se veut unique… S’il est confondu avec un autre (ou qu’une ressemblance très prononcée persiste),  le plus récent des deux logos devra être modifié (sous peine de poursuite pénale).

Si tout les points ci-avant ont bien été respectés, alors le logo sera lisible dans toutes les tailles. C’est très important dans la mesure ou un logo sera forcément intégré sur différents supports physiques et numériques (facture, devis, cartes de visite, flyers, packaging, réseaux sociaux, enseigne, etc). 

Les seuls logiciels capables de permettre cela sont des logiciels dit “vectoriels” tels que Illustrator (payant) ou Inkscape (gratuit), pour ne citer que les plus connus. Le format PDF sera alors privilégié pour permettre une exploitation rapide du logo, sans détruire ses propriétés vectorielles…

Les images vectoriellessont composées de primitives géométriques qui résultent d’équations mathématiques. Elles peuvent s’agrandir jusqu’à l’infini, sans perte de qualité : un logo vectoriel est donc imprimable sans limite de taille, mais il ne permet pas autant de liberté artistique qu’avec un logo “matriciel“.

Les images matricielles (ou images bitmap) sont composées d’une matrice de points colorés, plus communément appelés “pixels“. Autrement dit c’est la résolution, la taille et la dimension qui déterminent la définition d’une image matricielle. Il est tout à fait possible de créer un logo matriciel pour une expression graphique plus poussée, mais il faudra le manipuler avec précaution pour éviter toute perte de qualité.